Le Premier ministre, qui présidait, samedi dernier, la célébration, par la Cojer, de l’an VI de l’accession de Macky Sall à la Magistrature suprême, a assuré que ce dernier sera réélu en 2019. Mahammad Boun Dione a, aussi, dressé un bilan satisfaisant de ces 6 ans.

Le doute n’est pas permis. «Le Président Macky Sall passera, dès le premier tour, à la prochaine élection présidentielle de 2019». Le Premier ministre, Mahammad Boun Abdallah Dione l’a fait savoir, ce samedi, en marge de la célébration par la Cojer, de l’an VI de l’accession à la Magistrature suprême, du Président Macky Sall. «Le peuple sénégalais est majeur et cohérent. Le 24 février, dès la fermeture des bureaux de vote, le Président Macky Sall passera encore, de manière confortable et dans la transparence. Il n’y a pas de crainte là-dessus», a-t-il assuré. En effet, d’après lui, au Sénégal, il n’y a que deux candidats, actuellement, au Sénégal. D’un côté, nous avons le Président qui parle au peuple. Et de l’autre, les autres, qui parlent au président. Ces derniers, poursuit-il, ne se soucient pas des populations. C’est tout ce qui les intéresse. La classe politique gagnerait à ne point instrumentaliser l’actualité. Le Premier ministre, qui présidait ladite rencontre, s’est aussi offusqué du fait que l’opposition court contre vents et marrées, pour contester le parrainage des candidatures que le Pouvoir veut imposer à tous les candidats. «A la suite des plénipotentiaires de la Mouvance présidentielle qui ont pris part aux concertations du Cadre de concertation», dira-t-il, «le parrainage n’est pas nouveau. Ça y est dans la Constitution, mais il n’était appliqué qu’aux candidats indépendants. Mais maintenant, comme le président veut un Sénégal de tous pour tous, il faut aussi un parrainage pour tous. On aurait pu imposer le parrainage des élus au détriment du parrainage des citoyens, mais on ne l’a pas fait».

«Avec la vision stratégique du Président Macky Sall, on a une crise de surproduction dans beaucoup de secteurs»

Les responsables de l’Initiative pour des élections démocratiques (Ied) en ont aussi pris pour leur grade. «Parler d’élections transparentes, c’est parler dans le néant. Personne ne peut voler des élections, au Sénégal. L’acteur majeur de l’organisation des élections, c’est la Commission électorale nationale autonome (Cena). Elle en est le cœur même. Donc, il n’y a pas péril en la demeure de s’acharner sur le Ministère de l’Intérieur», leur a répondu Mahammad Boun Abdallah Dione ,qui, défendra dans la foulée, un bilan «satisfaisant» du Président Macky Sall, durant les 6 années que celui-ci a passées à la tête du pays. «Avant l’accession du Président Macky Sall à la Magistrature suprême, il y avait une croissance atone au Sénégal (1,7%), un déficit budgétaire de 6,7. Le pays était en faillite. Mais aujourd’hui, avec la vision stratégique du Président Macky Sall, on a une crise de surproduction dans beaucoup de secteurs. On a maintenant une croissance de 7,2%, alors qu’avant, on avait un déficit», indique le Chef du Gouvernement. Qui en veut, ainsi, pour preuves, les avancées notoires enregistrées dans le domaine de l’électricité où, en 2012, les coupures à n’en plus finir avaient fait révolter les populations. «On parvient, maintenant, à vendre même de l’électricité à nos pays voisins», dit-il. Mahammad Boun Abdallah Dionne citera, ensuite, les résultats satisfaisants dans les domaines des Finances, l’Agriculture, la Pêche, l’Elevage, la paix en Casamance et en Gambie, l’assainissement, la revalorisation des pensions de retraite, entre autres. «Le secteur de la production de viande a augmenté de 6%, l’agriculture de 7%. Même la production nationale du lait a connu une croissance de 7,4%. C’est valable pour tous les autres secteurs. 6% des jeunes ont, maintenant, la qualification ou le profil d’un métier, alors que, récemment, ce taux était de 5%. C’est en ce sens que le Président a créé les formations Dual. En ce qui concerne la pêche, si on regarde les statistiques, le Président a dopé les pêcheurs de 20 milliards F Cfa, pour l’achat de moteurs Yamaha qui coûtent, chacun, 1 million 375 mille Francs Cfa. Sur le plan sectoriel, le Président insiste sur les métiers du futur. Il veut que les jeunes soient positionnés dans les métiers du numérique. C’est pourquoi, on est en train de bâtir le Parc de technologie numérique à Diamniadio. Par conséquent, les jeunes ont toutes les raisons de garder l’espoir, parce que votre président travaille pour vous et vous prépare vers le futur», a chantonné le Pm. Aussi, a-t-il ajouté : «rien qu’entre 2012 et 2016, 336 650 emplois ont été crées dans ce pays».

«Diamniadio n’est pas la fin. Mais plutôt, le début d’un Sénégal nouveau».

En un mot comme en mille, selon le Pm, «si on évaluait la gestion du pays par le Président Macky Sall, on n’en arriverait qu’à une seule et unique conclusion : une très bonne gestion transparente».  Pour ceux qui pensent que «la vision de Macky s’arrête à Diamniadio», le Pm leur répond : «j’ai entendu certains dire que la vision du président s’arrête à Diamniadio. Mais non. Diamniadio, ce n’est pas la fin. Diamniadio est le début d’un Sénégal nouveau. Pourquoi ? Parce que le Président veut construire une ville continentale, pour pouvoir regarder, en même temps, le Sénégal et l’Afrique. C’est ça Diamniadio».

Ousmane THIANE (Stagiaire)

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