Certes, il est crédité d’avoir été acheté en Russie, mais, selon les informations de SourceA, l’hélicoptère MI-17, dont le crash, près de Missrah, dans une zone de mangroves (région de Fatick), a fait, mercredi passé, neuf morts et 11 blessés, a été acquis auprès d’Ukrainiens. Ce, via une Société turque, dénommée « AD Traide », qui l’a vendu au Sénégal. Selon toujours les confidences faites à votre journal, le MI-17 est un appareil, qui présente des états de services irréprochablesMême si la révision de son moteur est sujette à contestations par la Commission d’enquête, chargée de tirer au clair le crash.

On en sait davantage sur l’hélicoptère, un MI-17, qui ralliait Ziguinchor à Dakar, en mission de service social, et dont le crash, près de Missrah, dans une zone de mangroves (région de Fatick), a fait, en milieu de semaine, neuf morts et 11 blessés. En effet, selon des informations de SourceA, l’appareil a été acquis par le Sénégal auprès des Ukrainiens. Même si beaucoup pensaient, jusqu’ici, qu’il proviendrait, directement, de la Russie.

D’après toujours les confidences faites à votre journal, l’hélicoptère, qui a sombré, après avoir convoyé, à Ziguinchor, la dépouille mortuaire du frangin de Robert Sagna, ancien ministre d’Etat, a été cédé au Sénégal, via une Société dénommée «AD Traide». Laquelle, composée d’investisseurs turcs, l’avait acquis auprès des Ukrainiens. Ces derniers l’avaient-ils acheté auparavant chez les Russes ? Difficile de répondre à cette question et nos sources préfèrent donner leur langue au chat.

Mais contrairement à ce que certains pourraient croire, l’appareil, qui avait à son bord 20 personnes, dont 4 membres de l’équipage, revenait de Ziguinchor, en revenant d’un enterrement à Brin, est très couru par les Armées, à travers le monde. Et ce, pour plusieurs raisons. D’abord, l’hélicoptère Mi-17, qui est une version de l’appareil soviétique Mi-8 destinée à l’exportation, est un candidat presque idéal. Ensuite, son entretien relève d’une facilité déconcertante.

Maintenant, qu’est-ce qui fait que l’entretien de son moteur ait pu présenter des limites objectives, en attestent les premiers éléments de l’enquête de la Commission chargée de faire la lumière autour de cet appareil ? Difficile de répondre, avec exactitude, pour le moment à cette question.

Enfin, sa capacité de fonctionnement pendant une très longue période et son adaptation aux conditions de désert et de la haute montagne font que, s’il y avait un sondage, en termes de qualité, beaucoup d’appareils de divers types auraient tutoyé le ridicule, face à l’hélico Mi-17.

Omar NDIAYE

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