La politique migratoire américaine passe par des montagnes russes. Au lendemain de la validation par la Cour suprême du décret durcissant l’entrée aux États-Unis pour les ressortissants de six pays majoritairement musulmans, un tribunal de San Diego a ordonné le mardi 26 juin la réunification des familles de migrants séparées par la police de l’immigration. L’État californien a dénoncé la politique de « tolérance zéro » de Washington, qui a abouti à la séparation de plus de 2 300 mineurs de leurs parents.

Face au tollé -jusque dans les rangs de son parti républicain et à l’ONU-, Donald Trump avait pourtant déjà signé mercredi 20 juin un décret suspendant la séparation des parents et enfants entrés ensemble aux États-Unis ces dernières semaines.

Peu importe, le tribunal de San Diego a jugé que les parents migrants doivent – sauf s’ils présentent un danger pour leurs enfants – être réunis avec ces derniers sous quatorze jours pour les moins de cinq ans. Pour les autres enfants, la limite est de trente jours.

«Tout faire pour faciliter la communication»

Cette décision a été prise suite à une plainte déposée par l’Association de défense des droits civiques (ACLU), au nom d’un enfant de sept ans et d’un adolescent de 14 ans séparés de leurs mères, congolaise et brésilienne, depuis 5 et huit mois.

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