Le conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) a rendu public le présent avis sur les faits constatés et répertoriés au cours du premier trimestre de l’année 2018.

Selon une note transmis à la rédaction de Actusen.sn, au cours de ce second trimestre, les dysfonctionnements et manquements relevés sont relatifs notamment à l’éthique et à la déontologie (40,54 %), à la publicité (29,73 %) et à l’enfance et l’adolescence (29,73 %).

Concernant l’éthique et Déontologie, les émissions «Spécial Korité, Ndéwenelou Mouride yi», diffusée une première fois le 16 juin et rediffusée le 17 juin 2018 sur la chaîne Touba TV et «Wareef Ramadan» diffusée une première fois le 14 juin et rediffusée le 21 juin 2018 sur la TFM, ont été épinglées.

Les manquements constatés par le gendarme audiovisuel, tournent entre autres, autour  de «la violation de l’article premier de la Constitution du Sénégal du 22 janvier 2001 qui proclame que la République du Sénégal est laïque, démocratique et sociale.  Mais aussi, la violation de l’obligation de ne pas inciter à des pratiques ou comportements délinquants ou inciviques et de respecter les différentes sensibilités religieuses des téléspectateurs, proclamée à l’article 20 du cahier des charges applicable au titulaire d’une autorisation de diffusion de programmes de télévision privée de droit sénégalais et le non-respect de la vie privée, de l’honneur et de l’intégrité de la personne humaine».

Ergotant sur les manquements relatifs à Enfance & Adolescence, le Cnra a cité  «la prolifération de programmes pouvant heurter la sensibilité d’une frange de la population, particulièrement le jeune public, en violation de l’article 7 de la loi n°2006-04 du 04 janvier 2006 et de l’article 24 du cahier des charges applicables aux titulaires d’autorisation de diffusion de programmes audiovisuels».

Tout aussi, d’après lui, «dans la course à l’audimat, des formes de violences urbaines sont systématiquement mises en évidence, au mépris des stipulations des articles 25 et 26 du cahier des charges, relatifs aux catégories d’émissions et à la signalétique».

Face à ces manquements, Babacar Touré et ces camarades ont énuméré certaines recommandations. Ils invitent à cet effet, «les acteurs à veiller au respect de la diversité, des principes d’équilibre et de pluralisme dans le traitement de l’information notamment religieuse».

Les médias doivent aussi se conformer, selon le communiqué du Cnra, «aux principes qui régissent la promotion des produits, marchandises et marques dans les programmes audiovisuels».

En sus de respecter les dispositions légales et réglementaires régissant l’audiovisuel au Sénégal, notamment en matière de droit de diffusion, ils doivent, en outre, «concevoir et mettre en place un système de signalétique renseignant sur les caractéristiques des films diffusés et les franges du public habilitées à les suivre».

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