La charge est lourde et porte les empreintes d’un député, Président de Commission à l’Assemblée nationale et éminent membre du Parti au Pouvoir, l’Alliance pour la République. Me Djibril War, pour ne pas le citer, nommément, a fait preuve d’une gueule de bois indicible contre un ministre-conseiller, qui, dit-il, après avoir  trempé dans une «dramatique  affaire de  tentative de viol, qui avait défrayé la chronique, il y a juste  un an et demi, commise sur une  jeune dame», continue de vaquer librement à ses occupations. Le parlementaire est d’autant plus ulcéré que pendant ce temps, des femmes supposées agir au nom et pour le compte d’on ne sait qui, sont en train de s’activer pour porter plainte contre Songué Diouf, chroniqueur de l’émission «Jakaarlo» sur la Tfm.  

Djibril War s’électrifie de nervosité, et pour cause. Le parlementaire ne comprend pas que certains s’acharnent sur le Professeur Songué Diouf, alors qu’ils s’étaient tus et terrés, lors un ministre-conseiller, indique-t-il, a été cité dans une sombre affaire de viol. Même si, fait-il noter, «la victime  traîne toujours  ce   boulet invisible au plus profond de sa chair meurtrie,  cette  souillure, les séquelles physiques et morales, les souvenirs de   cette sauvage et bestiale agression sexuelle, un film permanent qui se joue toujours devant elle sans son bon vouloir».

Dans une contribution parvenue à la Rédaction de SourceA, le député de la Mouvance présidentielle renchérit : «cette proie humaine, qui a échappé de justesse aux griffes  de ce fauve, drapé le jour  du manteau angélique du philanthrope, grand Ambassadeur de la Paix, défenseur  de la veuve et des orphelins ne cesse de rendre grâce à Allah le Tout Puissant».

Toutefois, avertit Me War, «ne soyez pas surpris, le jour où dans  un aéroport à l’étranger, lors d’un débarquement,  transit dans  des pays où ce dossier a été transmis et qui y est bien suivi , que le maniaque soit accueilli, menottes aux mains, comme ce fut le cas de cet ancien  grand fonctionnaire du FMI, qui serait une pâle copie  comparé à ce psychopathe  qui aura bien le choix entre un emprisonnement de longue ou courte durée, selon son option de la castration chimique, avec  bracelet sonore au pied en bon prédateur de chair féminine  qui se respecte, et le tableau  écriteau sur son dos, lors de la libération conditionnelle avec  cet avertissement à l’intention de potentielles victimes sans défense, enfants, vieilles personnes  : «ATTENTION SUJET DANGEUREUX, ANTECEDENTS JUDICIAIRES DE VIOLEUR . PRUDENCE ET VIGILANCE»

Dans un Aéroport étranger, le ministre-conseiller pourrait être «accueilli, menottes aux mains, comme ce fut le cas de cet ancien  grand fonctionnaire du FMI», selon Me War

Pour convaincre les plus sceptiques que lui et ses amis n’ont pas baissé les bras, Me War embraie en ces termes : «pour ce qui nous concerne, nous avons réactivé ce dossier. Nous avons  bien pris d’autres avocats, saisi les Institutions internationales, parlementaires comme le Réseau Mondial des Parlementaires Libéraux l’ ALDEPAC ,  nos collègues du Parlement de la CEDEAO, ceux du Parlement Pan Africain, de la Francophonie, de l’Union Européenne et  ceux du Congrès Américain, associations internationales, mouvements de défenses des femmes victimes de violence, de viol».

Mieux, dit-il, «nous  venons de leur  envoyer toutes les preuves,  images photos, vidéo de la dame portant les traces de l’acte abject, (le visage , le corps tuméfiés qui avaient circulé juste après les faits  dans la toile  de plusieurs réseaux de l’Internet net, l’identité du ministre conseiller,  mis en cause et son signalement.)».

Feu sur les censeurs auto proclamés de la morale, dans l’affaire Songué Diouf

Le député vide le restant de ses munitions sur ceux et celles qui ont pendu le Professeur Songué Diouf, dont le seul tort aura été de philosopher, laisse-t-il entendre. Pour ce faire, Me Djibril War explique : «aujourd’hui, ce sont   bien des compatriotes, des sénégalais ou une nouvelle  race ayant muté, censeurs auto proclamés de la morale qui ont dressé le gibet pour y pendre haut et court  un professeur de  philo, en fait un déjà mort   noyé  par les  fortes vagues des  clameur d’ indignation, d’ insulte , pour emprunter un élément constitutif  du délit ou crime  pénal flagrant (dans le temps voisin d’une infraction, la personne poursuivie par la clameur….) un réquisitoire sans appel. Les juges de la triste époque de l’Inquisition n’auraient pas fait plus en termes de torture, en faisant usage de procédés inhumains de l’époque, pour arracher au coupable  la preuve du crime  par  l’aveu».

Omar NDIAYE SOURCEA

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